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Arrêtez d'ignorer la vache qui se trouve dans la pièce !

Lettre de HSI adressée à la COP 26. | Publié le 20/09/2021 16:28

Les plus grandes célébrités du monde adeptes d’une alimentation exclusivement d’origine végétale lancent cet appel au président de la COP26, Alok Sharma, « arrêtez d’ignorer la vache dans la pièce »   

 LONDRES (20 septembre 2021) – Certaines des plus grandes célébrités au monde en faveur des régimes à base de plantes, notamment Moby, Billie Eilish, Joaquin Phoenix, Alan Cumming, Alicia Silverstone, Leona Lewis, Lily Cole et Stephen Fry, ont écrit au très honorable Alok Sharma MP, président de la conférence sur le changement climatique COP26 qui se tiendra à Glasgow en novembre, pour cesser d’ignorer l’agriculture animale ; coupable catastrophique du changement climatique, et de l’inscrire à l’ordre du jour de la COP26 pour que les dirigeants mondiaux en discutent.

La lettre a été envoyée en soutien à la campagne de #TheCowInTheRoom récemment lancée par l’organisation caritative mondiale de protection des animaux Humane Society International. À l’échelle mondiale, plus de 88 milliards d’animaux sont élevés et abattus pour se nourrir chaque année. L’élevage intensif est responsable d’environ 14,5 % à 16,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine dans le monde, à égalité avec les niveaux d’émissions de l’ensemble du secteur des transports. Bien qu’elle soit l’un des plus grands contributeurs au dérèglement du climat, l’agriculture animale n’est pas à l’ordre du jour de la COP26 en tant que priorité dans les discussions sur l’atténuation du réchauffement climatique. La COP26 est organisée par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).   Des études montrent que la réduction de la production et de la consommation de viande et de produits laitiers est l’une des mesures les plus efficaces que nous puissions prendre pour éviter un changement climatique catastrophique.

La lettre, qui est également signée par l’actrice de Star Wars Daisy Ridley, l’auteure-compositrice-interprète Alesha Dixon, le naturaliste Chris Packham, l’entrepreneur et investisseur de Dragons Den Deborah Meaden, l’actrice Evanna Lynch, l’auteur-compositeur et producteur de disques Finneas O’Connell, le chanteur et guitariste des Vamps James McVey, l’actrice Joanna Lumley OBE, le comédien et acteur Ricky Gervais et l’influenceuse de style de vie compatissante Lucy Watson demandent que lors de la prochaine conférence COP26 soit reconnu officiellement l’impact climatique de l’agriculture animale.

Humane Society International et ses défenseurs célèbres partagent une passion pour la protection des animaux et de la planète par le biais de politiques et d’actions pratiques, et ils espèrent que la reconnaissance officielle à la COP26 encouragera les dirigeants mondiaux à s’engager dans des stratégies vitales de réduction de la consommation de viande et de produits laitiers pour aider à atteindre l’objectif inférieur à 2 ° C de l’Accord de Paris. La lettre se lit comme suit: « L’agriculture animale étant une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre, il est impossible d’atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris sans apporter des changements à notre système alimentaire mondial. Même si toutes les autres grandes sources d’émissions étaient réformées, nous ne serions toujours pas à la hauteur... Aborder ces domaines urgents lors de la réunion de la COP26 de la CCNUCC aiderait à encourager les gouvernements du monde entier à prendre des mesures et fournirait aux dirigeants mondiaux une autre option à fort impact à ajouter dans leur boîte à outils pour lutter contre le changement climatique. Nous appelons la CCNUCC à reconnaître officiellement et publiquement le rôle de l’agriculture animale en tant que l’un des plus grands contributeurs au changement climatique et à ouvrir un plus grand espace de dialogue. »

Moby, chanteur, auteur-compositeur et militant des droits des animaux, a déclaré: « L’élevage intensif d’animaux pour se nourrir est, tout simplement, en train de détruire notre planète." L’agriculture animale est le deuxième plus grand émetteur de CO2 au monde, mais elle reste largement ignorée par les dirigeants mondiaux. La science est claire et accablante; l’adoption d’un régime alimentaire plus végétal est l’une des mesures les plus percutantes que nous puissions prendre pour éviter un changement climatique catastrophique. Donc, si nous voulons protéger notre planète, nous devons inclure l’agriculture animale intensive dans les stratégies d’atténuation du changement climatique.

La COP26 est l’occasion idéale de le faire, et l’un de nos derniers changements vitaux pour réformer nos systèmes alimentaires mondiaux. "Je vous en prie, s’il vous plaît; ARRÊTEZ d’ignorer la vache dans la pièce. » En plus d’importantes émissions de gaz à effet de serre, le secteur de la production d’animaux d’élevage est également le plus grand utilisateur anthropique de terres, avec des systèmes de production de viande, d’œufs, de produits laitiers et d’aquaculture utilisant environ 83% des terres agricoles mondiales tout en ne fournissant que 37% des protéines et 18% des calories du monde.

L’agriculture animale est également un moteur majeur de la déforestation, de l’extinction des espèces, de la dégradation des terres, de la pollution et de l’épuisement des ressources en eau.

Julie Janovsky, vice-présidente de humane Society International pour le bien-être des animaux d’élevage, a déclaré: « Si nous voulons vraiment éviter une catastrophe climatique, il est impératif que les dirigeants mondiaux reconnaissent et agissent pour réduire tous les principaux moteurs du changement climatique, y compris l’agriculture animale industrielle. L’élevage intensif n’est pas durable, et la transformation de nos systèmes alimentaires mondiaux en régimes alimentaires à base de plantes est l’une des mesures d’atténuation du climat les plus efficaces que nous puissions prendre. La COP26 offre aux dirigeants mondiaux une occasion vitale de prendre des engagements significatifs pour lutter contre le changement climatique, restaurer la biodiversité et aider à mettre fin à la cruauté causée par les fermes industrielles. »

Le public peut soutenir la campagne #TheCowInTheRoom de HSI en signant la pétition, exhortant les dirigeants mondiaux à reconnaître les impacts néfastes pour le climat de l’élevage industriel à la COP26 : his.org/TheCowInTheRoom

- les faits concernant la ferme :   

      - Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’agriculture animale est « l’un des deux ou trois contributeurs les plus importants aux problèmes environnementaux les plus graves ; et ce à toutes les échelles, du local au mondial ». (FAO)

      - En consommant moins de produits d’origine animale et en mangeant plus d’aliments à base de plantes, nous pouvons aider à protéger l’approvisionnement en eau du monde. La production de viande, de lait et d’œufs nécessite d’énormes quantités d’eau : cultiver des aliments, nettoyer les enclos des habitations, hydrater les animaux, éliminer leurs déchets ou désinfecter le matériel d’abattage. Produire 1 kg de poulet nécessite en moyenne 4 325 litres d’eau, contre 1 644 litres pour produire 1 kg de céréales. (Hoekstra 2015)

      - Manger plus de repas à base de plantes réduira la quantité de terres utilisées par l’agriculture. Dans le monde entier, nous avons besoin de plus de terres pour élever et nourrir les animaux d’élevage que pour tout autre but unique. Plus de 97 % de la farine de soja et plus de 60 % de l’orge et du maïs produits dans le monde sont donnés aux animaux d’élevage. (FAO)

      - Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a révélé que la crise climatique est sur le point de s’aggraver si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.

      - D’ici 2030, on estime que le secteur de l’élevage devrait représenter près de la moitié du budget mondial des émissions pour une température de 1,5 ° C, à moins que les choses ne changent. (Harwatt 2019)

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