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Expérimentation animale en baisse en Grande Bretagne. Que cachent les chiffres ?

Expérimentation animale en UK. | Publié le 30/07/2021 20:56

L’échec de l’expérimentation animale.

L’expérimentation animale dans les laboratoires britanniques est en baisse. Le gouvernement doit maintenant viser l’arrêt complet.

Les statistiques sur les expériences animales sont publiées chaque année en juillet par le gouvernement britannique. Et chaque année, l’inquiétude est au rendez vous. Les chiffres qui viennent d’être publiés montrent que 2,76 millions d’expériences ont été réalisées sur des animaux en 2020.  Arrêtons-nous un instant sur ce chiffre qui prête à réflexion. Mais en premier lieu, il convient de ne pas se laisser abuser par la sémantique.  

Le ministère de l’Intérieur fait référence à trois millions de procédures. Mais observateurs et scientifiques le savent bien, cela veut dire plus ou moins trois millions d’animaux qui sont utilisés dans ces expériences. Autrement dit, ce sont quelques trois millions d’individus dont le gouvernement lui-même reconnaît que ce sont des êtres sentients - chiens et souris, chats, chevaux et singes parmi eux - qui ne souhaitaient pas être des « animaux de laboratoire ». S’ils avaient pu exprimer leurs souhaits, il est probable qu’ils auraient demandé à vivre une vie naturelle avec libre arbitre et liberté.

Pour la première fois depuis de nombreuses années, il y a eu, en 2020, une diminution significative de l’utilisation des animaux, ce qui représente une baisse sans précédent de 15%. À première vue, cela pourrait indiquer que le nombre d’expérimentations animales, auxquelles s’oppose une grande partie du public, commence enfin à diminuer et qu’elle s’effondera un jour à mesure qu’elles seront remplacées par une science plus humaine et plus pertinente pour l’homme.

Ne nous laissons pas berner. Comme l’a admis le ministère de l’Intérieur lui-même, cette réduction est en grande partie due aux confinements nationaux qui ont affecté les personnels travaillant dans les installations de recherche et donc l’utilisation d’animaux. Comme on pouvait s’y attendre, ceux qui financent, commandent, approuvent, réglementent et mènent des expériences sur les animaux ont réclamé à corps et à cris que l’animal reste la pièce essentielle de la recherche en laboratoire, et cette année, ils ont pu se servir habilement du prétexte de la pandémie pour justifier leurs arguments en soulignant que les animaux étaient utiles dans la lutte contre la COVID-19.

D’éminents chercheurs soulignent constamment la nécessité d’une plus grande valeur des données humaines dans le développement de vaccins. Cela est dû aux tentatives infructueuses et bien médiatisées de créer des modèles de recherche basés sur des animaux qui présentent des similitudes significatives avec la COVID-19 humaine. Les scientifiques avaient du mal à produire des données avec des souris et des singes qui correspondaient à ce qui était observé chez les patients COVID humains. Bien au contraire, ce sont des méthodes de recherche spécifiques à l’homme basées sur des cultures 3D de cellules humaines et des méthodes de calcul faites sur odinateur qui sont àl’origine du développement du vaccin contre la Covid 19.

Le Comité des crédits de la Chambre des représentants des États-Unis a récemment reconnu le succès des approches non animales dans l’avancée des connaissances sur le virus, et surtout, pour identifier de nouvelles thérapies afin de traiter la maladie. Dans l’ensemble, les chiffres de cette année mettent en lumière la constante dépendance de la communauté scientifique à l’égard de méthodes suranées dont les défenseurs des animaux et les partisans d’une science juste, continuent de juger épouvantables.

Par exemple, le nombre d’expériences a augmenté sur les chiens (3%), les chats (11%), les lapins (11%) et les chevaux (3%). Le nombre d’expériences sur les chevaux a augmenté de 29% au cours de la dernière décennie seulement. Il y a eu une augmentation de 77% de l’utilisation des macaques rhésus qui, avec d’autres singes, ont été impliqués dans 2 400 expériences.  Beaucoup d’entre eux ont été importés d’Asie et d’Afrique.

Environ 86 000 « procédures » ont été classées comme causant des souffrances « graves » aux animaux concernés. Une grande partie de cette recherche s’est concentrée sur le cancer et les systèmes immunitaire et nerveux, même si la littérature scientifique regorge de données montrant qu’il existe des différences cruciales entre les espèces, de sorte que vous ne pouvez pas appliquer de manière fiable les données des animaux aux humains dans ces domaines et dans d’autres.

Il va de soi que si des efforts concertés et soutenus étaient déployés pour réduire l’utilisation des animaux dans la science en Grande Bretagne, nous ne verrions pas ces augmentations. Les chiffres publiés récemment par Public Health England (PHE), qui compte quatre campus de recherche, montrent que l’un de leurs sites utilisait 137 singes.

Dans l’ensemble, en 2020, plus de 6 300 animaux ont été utilisés à des fins expérimentales, soit 44 % de plus que l’année précédente. Ces expériences impliquaient, par exemple, le développement de nouveaux « modèles » animaux de COVID-19 pour tester les vaccins, l’exposition des animaux aux rayons X, y compris dans leurs yeux - pour induire des tumeurs, et la cause de maladies pulmonaires en exposant les animaux aux gaz d’échappement du diesel.

Pourtant, tous ces domaines de recherche disposent de techniques avancées, spécifiques à l’homme et d’études cliniques humaines qui fournissent directement des données pertinentes pour l’homme.

La prise de conscience de l’opinion publique britannique et du nombre croissant de scientifiques, qui savent qu’une meilleure science de la recherche, pourrait et devrait être la règle, est sans précédent et ne cesse de croître. Le désir de s’éloigner de l’expérimentation animale ne représente plus la revendication d’une minorité. Heureusement, elle figure aujourd’hui aussi dans le courant dominant de la conversation scientifique.

C’est parce que la recherche sans animaux n’est plus uniquement basée sur l’éthique et la compassion animales - aussi importantes soient-elles - mais aussi maintenant fermement basée sur l’éthique et la science humaines. Les scientifiques du monde entier élaborent des stratégies de recherche sur le changement radical et les mettent en pratique. Ils comprennent parfaitement qu’un changement de paradigme est un impératif - non seulement pour les animaux, mais aussi pour les humains. Les scientifiques ont besoin d’une meilleure recherche parce que nous devons comprendre les maladies qui nous affligent, nous et nos proches. Nous avons besoin de données pertinentes pour l’homme afin de trouver des traitements et des remèdes.

Le Dr Jarrod Bailey, directeur scientifique chez Animal Free Research UK et le Dr Katy Taylo, directrice des sciences et des affaires réglementaires chez Cruelty Free International, en appellent au gouvernement britannique dans une pétition.  Ils expliquent que : « La recherche sur les animaux a manifestement échoué pendant des décennies - et ceci en raison de différences insolubles entre les espèces biologiques. La Grande-Bretagne est un pays qui se targue d’être un leader de la science. Elle se trouve aujourd’hui à un point sans précédent sur le plan scientifique et historique. Les scientifiques britanniques doivent saisir les opportunités qui s’offrent à nous avec un vif sentiment d’urgence. Nous devons changer notre façon de rechercher et nous diriger vers de meilleurs remèdes et traitements pour les maladies humaines. Si nous ne le faisons pas, nous serons les laissés pour compte d’un monde qui comptera des nations plus progressistes. C’est pourquoi il y a maintenant une pétition demandant au gouvernement de reconnaître le besoin urgent d’utiliser la science sans animaux et de publier un plan d’action clair et ambitieux avec des calendriers et des jalons pour conduire l’élimination progressive de l’expérimentation animale. Pour que la Grande-Bretagne devienne un chef de file mondial de la recherche biomédicale, les ministres doivent soutenir et accélérer la transition vers une science sans animaux. S’ils le font, ce sera une victoire pour les animaux et les humains partout dans le monde. »

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