L’UICN reconnaît la décision prise par les gouvernements lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) d’abandonner les combustibles fossiles comme un pas en avant. Nous continuons d’appeler à une plus grande action climatique et à une élimination claire des combustibles fossiles. Cette élimination progressive est impérative pour prévenir les pires impacts de l’emballement du changement climatique et pour permettre à la nature de jouer pleinement son rôle dans la lutte contre la crise climatique.
L’UICN se félicite de la forte reconnaissance de la contribution de la nature dans les résultats formels du Bilan mondial. Nous pensons qu’en plus d’une transition énergétique rapide et juste, il est essentiel d’investir dans des écosystèmes sains et des solutions fondées sur la nature pour maintenir en vie l’objectif de 1,5 °C. La nature apportera de puissants avantages en matière d’adaptation et d’atténuation, à condition que nous prenions des mesures ambitieuses pour décarboner nos économies et nos sociétés.
La COP28, qui s’est achevée aujourd’hui, a été exceptionnelle dans sa reconnaissance de l’importance de la nature. Il y a eu une vague de soutien en faveur d’une lutte conjointe contre les crises du climat et de la biodiversité. Des progrès ont été réalisés dans le cadre d’un certain nombre d’initiatives clés concernant les solutions fondées sur la nature, l’agriculture, l’eau, les mangroves et les océans, entre autres.
La science nous dit que chaque augmentation du réchauffement entraînera une augmentation des pertes et des dommages pour les humains et la nature. Comme l’a souligné la mise à jour de la Liste rouge de l’UICN, lancée ici à Dubaï, le changement climatique a déjà un impact sur les espèces et les écosystèmes, avec des conséquences désastreuses pour le bien-être humain.
L’une des réalisations notables de la COP28 a été l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages, ainsi que les promesses de financement initiales qui lui ont été adressées. Nous demeurons préoccupés par l’absence de progrès en matière de financement efficace de la lutte contre le changement climatique, en particulier pour l’adaptation. Nous nous réjouissons de la reconnaissance accrue du rôle des peuples autochtones dans la sauvegarde d’écosystèmes sains et riches en biodiversité. L’UICN appelle à ce qu’un financement climatique plus important leur soit fourni directement en priorité.
En reconnaissant le rôle de la nature, nous faisons des pas dans la bonne direction. Combiné à l’augmentation du financement climatique et à l’élimination progressive des combustibles fossiles, cela contribuera à la réalisation d’un avenir durable pour nous tous.
Sources :
- UICN
Publié le 14/12/2023 12:29
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