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Un cocktail explosif ravage le plancton de la rade de Brest.

Plancton de la rade de Brest. | Publié le 26/04/2021 17:51

"Le plancton (microbes, virus, petits animaux marins) représente la base de la chaîne alimentaire dans les océans et fournit toutes sortes d’écosystèmes. C’est pourquoi il a un rôle particulièrement important et qu’il est nécessaire de comprendre son métabolisme.”

Cette déclaration de Chris Bowler, directeur de recherche au CNRS, montre tout l’intérêt des études menées sur le plancton à divers endroits de notre planète. La répartition microbienne dans les océans est principalement conditionnée par la température de l’eau. En effet, le plancton n’est pas le même en fonction du lieu géographique et son étude donne de précieuses informations sur les impacts de l‘activité humaine sur sa santé ainsi que sur tout l’écosystème environnant.

Intéressons nous dans cet article à l’extrémité ouest de la côte bretonne.

Très récemment, l’Ifremer (l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), a publié les résultats d’une étude sur le plancton réalisée au large de Brest. Pour cela, les chercheurs ont prélevé des carottes de sédiments de plusieurs mètres de longueur dans la rade de Brest. Après analyse de leur ADN, ils ont pu déterminer des différentes espèces présentes dans l’eau depuis des siècles.

Les résultats parvenus aux chercheurs ont montré une fois de plus avec certitude que les différentes pollutions liées à l’activité humaine ont un impact durable sur la composition du plancton marin. Comme on pouvait s’y attendre, ils rapportent que l’agriculture intensive occasionne des dommages irréversibles sur le plancton.

Mais plus étonnant que cela, ils ont découvert que la Seconde Guerre Mondiale marque une étape significative dans le processus de pollution du plancton dans cette zone. En effet, l’eau semble très fortement chargée en plomb et PCB.

Pour rappel, « les PCB ou polychlorobiphényles sont toxiques, écotoxiques et reprotoxiques (y compris à faible dose en tant que perturbateurs endocriniens). Ce sont des polluants ubiquitaires et persistants (demi-vie de 94 jours à 2 700 ans selon les molécules » – Source : Wikipedia.

Les prélèvements effectués sur les sédiments ont montré que les modifications les plus importantes apparaissent à partir de cette date. "On s'attendait à trouver un changement des communautés de micro-algues sur les dernières décennies, mais pas forcément un changement aussi drastique en remontant jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale!" a rapporté Raffaele Siano, biologiste à l'Ifremer. «Nous avons pu retracer le cocktail d'espèces planctoniques présentes dans l'eau depuis environ 1 400 ans. Sur toute cette période remontant au Moyen-âge, les variations les plus radicales n'apparaissent qu'à partir de la Seconde Guerre mondiale ».

Mr Siano explique : "La rade de Brest a été marquée par des événements de pollution extrêmes lors de la Deuxième Guerre mondiale, avec notamment les bombardements des Alliés, nous en avons retrouvé la trace avec de fortes teneurs de métaux lourds dans les couches de sédiments de l'époque. Et depuis, la rade est le réceptacle d'une pollution chronique avec des contaminants issus notamment de l'agriculture intensive, c'est ce qu'on retrouve dans les sédiments plus récents des années 1980 et 1990."

C’est d’ailleurs à partir des années 80 que les chercheurs constatent une prolifération de micro-algues toxiques résultant d’une pollution « extrême puis chronique » aux métaux lourds.

Au final, l’étude met bien en avant «l'effet cumulatif des pollutions de la guerre et de l'agriculture » dans les dégâts occasionnés dans les fonds marins de la rade de Brest. Mais plus inquiétant encore. Il est à craindre que ces altérations biologiques n’aient des conséquences plus vastes et engendrent, comme le redoutent les auteurs de l’étude : « des effets en cascade sur d'autres composants biologiques de l'écosystème, affectant l'ensemble du réseau thropique marin ».

Publié le 26/04/2021 17:51

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