Le groupe LVMH est le leader mondial du luxe présent dans 5 secteurs : Vins & Spiritueux, Mode & Maroquinerie, Parfums & Cosmétiques, Montres & Joaillerie et Distribution sélective. L’entreprise, dirigée par Bernard Arnault, emploie plus de 163 000 collaborateurs à travers le monde et a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 53,7 milliards d’euros. Entre autres marques, le groupe compte à son actifs des maisons de renom telles que Louis Vuitton, , Dior, Fendi. Givenchy, Moet Hennessy, Bulgari, Guerlain ou encore Sephora.
En matière de protection environnementale, les enjeux sont considérables pour un acteur de ce secteur. En effet, le luxe est une activité particulièrement polluante. Parce l’ensemble des maisons du groupe se »nourrissent » des fruits de cette nature pour fabriquer leurs produits, il devient plus que vital d’appliquer des mesures eco responsable en matiere de respect de l’environnement et des mesures de durabilité des produits finis.
A cet égard, le dirigeant de LVMH n’a pas attendu de suivre le wagon de la mode écologique pour prendre conscience de l’impact de ses activités sur le milieu naturel et amener son groupe à entamer une transition vers un développement durable. A ce sujet, Bernard Arnault déclarait : « Nous avions compris dès 1992 que le développement ne pouvait être que durable » ou encore : « L’environnement n’intéressait alors pas grand monde. Il ne s’agissait pas pour nous de suivre une mode ».
C’est donc depuis 1992 que le groupe multiplie les efforts afin de contenir les impacts de ses activités sur la nature. Dans ses diverses maisons, le groupe a mis en place des feuilles de route afin de suivre l’évolution de ses engagements en faveur de l’environnement et de la biodiversité.
En février 2020, citons les Maisons des Vins et Spiritueux qui se sont réunies au salon Vinexpo de Paris afin de trouver des solutions pour protéger les sols. En partant des pratiques viticoles actuelles, quelles pourraient être les axes d’amélioration écologique.
Le groupe va encore plus loin. En effet, le 28 juillet 2020, a été lancée, en Charente, une initiative visant à éliminer l’utilisation des herbicides de synthèse dans les cultures. Nommé : groupe « Ferme des 30 000 : Cap 0 herbicide » , cet engagement fort devrait être tenu pour les domaines en propre de la Maison en 2021 et de manière progressive pour les partenaires viticulteurs de la Maison dans les années à venir. Le groupe indique que »pour relever ce défi, 16 domaines vont tester au cours des cinq prochaines années des pratiques alternatives au désherbage chimique. Les résultats de ce dispositif pilote seront ensuite transmis à 1 600 viticulteurs qui bénéficieront d’un accompagnement pour la mise en œuvre de techniques viables et respectueuses de l’environnement dans leurs exploitations. « Rappelons que ce plan dont le Ministère de l’Agriculture er de l’Alimentation est à l’origine vise à engager 30 000 exploitations agricoles d’ici à 2021 dans la transition vers l’agroécologie, en quelque sorte une agriculture « régénératrice ». D’autres pratiques ont été lancées. Après une phase de diagnostic en 2020, les vignobles pilotes mèneront des reflexions sur le travail mécanique sous le rang en 2021, la couverture végétale et non végétale en 2022, la robotique et le tracteur autonome en 2023, avant de dresser le bilan de toutes ces actions et de présenter les résultats des expérimentations menées aux viticulteurs partenaires en 2024.
Autre exemple en septembre 2019, la division Mode & Maroquinerie du groupe a édité une charte relative au bien être animal dans l’approvisionnement des matières premières. .
Également, de nombreux engagements ont été pris par les divisions Parfums & Cosmétiques et Montres & Joaillerie. En effet, ces secteurs sont très dépendants de la biodiversité et ont pour intérêt de la protéger et de l’appréhender dans le temps. Pour cela, elles ont créé des filières respectueuses des cultures locales et des communautés. A l’instar de la plupart des groupes internationaux, LVMH entend adopter une démarche locale citoyenne.
Les exemples sont nombreux au sein du groupe. Chaque maison s’emploie assidument a respecter la feuille de route générale établie par le programme LIFE – LVMH Initiatives For the Environment. Et si l’on en croit les résultats actuels, il semblerait que le groupe soit en avance sur les objectifs. Parallèlement a ses actions pour protéger la biodiversité, LVMH contribue à l’effort climatique en réduisant ses émissions de CO2 liées à la consommation énergétique de ses boutiques et de ses sites de production, et au transport des matières premières. Le Groupe a d’ores et déjà dépassé l’objectif LIFE 2020 d’une diminution de 25 % de son empreinte carbone.
L’engagement de LVMH en faveur de la préservation de la biodiversité s’exprime aussi à travers son partenariat avec le programme scientifique intergouvernemental « L’Homme et la Biosphère » de l’UNESCO, dont l’objectif est de faire coexister harmonieusement développement humain et préservation de l’environnement.
Chaque année a lieu la Green Week. Tenue du 19 au 22 octobre 2020, la Green Week 2020 vise à promouvoir la réflexion de l’ensemble des partenaires européens vers la transition écologique. Cette année, le débat ouvert sur le thème « Un Nouveau Départ pour les Hommes et la Nature », a eu pour but de souligner l’importance de la biodiversité et le rôle majeur que joue sa préservation au travers de mesures économiques et sociétales durables et éthiques. LVMH s’est imposé comme un des nombreux acteurs a meme de mettre en place des initiatives de soutien d’une économie touchée par la pandémie et de stimuler la reprise dans un monde post - pandémie.
Publié le 24/02/2021 17:08
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