L214 dévoile aujourd’hui des images tournées dans un élevage intensif de cochons à Ortillon (Aube) fournissant Herta pour sa « filière Préférence ». À l’opposé des publicités de la marque, la vidéo commentée par l'écrivain Jean-Baptiste Del Amo montre l’enfer vécu par les cochons.
Les cochons vivent sur un sol en béton recouvert d’excréments et les truies sont enfermées dans des cages si petites qu’elles ne peuvent pas se retourner. Des cochons sont malades, certains ont de très grosses hernies. D’autres agonisent. D’autres encore sont frappés. Les porcelets sont mutilés à vif (coupe des queues, des dents et des testicules), et ceux jugés chétifs et donc non rentables sont violemment claqués sur une surface dure pour être tués.
Vous pouvez signer la pétition sans regarder la vidéo.
Herta nous ment
Herta ose se dire plus « respectueuse du bien-être animal ». Comment peut-on mentir à ce point ?
Fin 2020, L214 avait déjà diffusé des images terribles provenant d’un élevage de cochons dans l’Allier, mis en avant par Herta pour illustrer sa « filière Préférence ». C’est donc la seconde fois que nous révélons l’envers du décor de ses élevages partenaires.
Le constat est sans appel : malgré ses discours rassurants, Herta ne fait rien pour limiter les souffrances faites aux animaux, et va même jusqu’à fermer les yeux sur de nombreuses pratiques illégales qui rendent la souffrance des cochons plus aiguë encore.
Nous portons plainte pour mauvais traitements et pour tromperie du consommateur, afin que Herta prenne ses responsabilités et s’engage enfin à mettre un terme à ces pratiques d’élevage intensif.
Il faut exiger de Herta de vrais engagements
Près de 100 000 personnes ont déjà signé la pétition pour exiger que Herta bannisse les pires pratiques d’élevage. Si ce n’est pas déjà fait, à votre tour, dites non :
- à l’enfermement à vie des cochons,
- à l’élevage sur un sol en béton,
- aux mutilations douloureuses des porcelets,
- aux cages pour les truies.
Présidentielle : l’occasion d’exiger un moratoire
Comme si toutes ces souffrances ne suffisaient pas, le préfet de l'Aube a autorisé cette exploitation à s’agrandir, pour détenir 5 000 cochons de plus, soit 25 000 animaux ! Nous allons déposer un recours administratif pour obtenir l’annulation de l’autorisation préfectorale. Mais ce ne sera pas suffisant.
Ces conditions d’élevage déplorables sont celles de la quasi-totalité des élevages de cochons en France, qui sont à 95 % des systèmes intensifs. L214 demande la mise en place d’un moratoire suspendant immédiatement les nouvelles constructions et les extensions d’élevages intensifs, bien trop facilement accordées par les préfets.
Les cochons sont des êtres sensibles et intelligents. Pour éviter toutes ces souffrances aux cochons, le plus simple est de ne plus les manger
Publié le 03/12/2021 09:39
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