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Le débat sur les émissions industrielles met l’intensification de l’élevage sous les projecteurs.

Emissions industrielles. | Publié le 20/05/2023 16:32

La semaine prochaine, la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) du Parlement européen votera sur la proposition de directive révisée sur les émissions industrielles (2010/75/UE), communément appelée « EEI ». Le débat autour de la révision montre que les élevages de l’UE se sont intensifiés au cours de la dernière décennie vers des élevages plus grands et un élevage plus intensif des animaux.

L’EEI contrôle les émissions des plus grandes installations industrielles de l’UE, y compris les grandes exploitations porcines et avicoles. Toute installation contrôlée par l’EEI est obligée de réduire ses émissions et a besoin d’un permis pour fonctionner. Le secteur agricole de l’UE est responsable de la moitié des émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre, et des 2/3 de la pollution due aux émissions d’ammoniac. L’UE n’est actuellement pas sur la bonne voie pour réduire ses émissions et il est nécessaire de s’attaquer à un plus grand nombre de grandes exploitations d’élevage.

La proposition de révision de la directive de la Commission européenne vise à aligner la DEI sur les objectifs climatiques de l’UE, le plan d’action « zéro pollution » et l’engagement mondial sur le méthane (engagement à réduire les émissions de méthane de 30 % d’ici 2030). Outre les grandes exploitations porcines et avicoles, la Commission propose que la DEI couvre également les bovins et abaisse le seuil pour couvrir les exploitations comptant 150 unités de gros bétail (UGB) ou plus. 150 UGB correspond, par exemple, à une grande exploitation de 500 porcs, ou 150 vaches laitières, ou 10 700 poules pondeuses ou 21 400 poulets de chair.

Un seuil de 150 UGB couvrirait les plus grandes exploitations bovines commerciales de l’UE et augmenterait la couverture des élevages intensifs de porcs et de volailles. La nouvelle proposition augmentera la couverture de l’EEI de 18 % à 60 % des émissions d’ammoniac provenant des bovins, des porcs et de la volaille, et étendra la couverture de 3 % à 43 % des émissions de méthane. Cela aiderait l’UE à respecter ses engagements climatiques et à améliorer la qualité de l’air et de l’eau.

La proposition a été critiquée parce qu’elle touche une proportion d’exploitations plus importante que prévu initialement.

Le debat qui entoure la proposition illustre une autre question importante qui affecte l’UE: l’intensification de l’élevage. En fait, même si la proposition touchera beaucoup moins d’exploitations que prévu à l’origine, le nombre relatif d’exploitations (c.-à-d. le pourcentage) est plus élevé, car les exploitations sont devenues plus grandes avec un élevage plus intensif et les petites exploitations ont diminué.

Le débat reflète également le fait que l’industrie animale ne supporte pas les coûts réels de sa production. Par exemple, le nouveau seuil de 150 UGB couvrirait 135 000 exploitations (selon les données de 2020). Le coût pour les exploitations agricoles est estimé à environ 2 400 euros en moyenne par exploitation et par an, tandis que la réduction des émissions s’accompagnera de 5,5 milliards d’euros par an pour la santé humaine, selon les chiffres de la Commission. Compte tenu des coûts « cachés » élevés que l’agriculture animale intensive entraîne pour l’environnement, la santé publique et le bien-être des animaux, le secteur ne devrait pas être exempté du principe du « pollueur-payeur ».

La proposition de la Commission risque d’être édulcorée par le Parlement européen et le Conseil en augmentant le seuil ou en retirant le bétail du champ d’application. Alors que la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement votera sur la proposition la semaine prochaine, L’Eurogroupe pour les animaux appelle les membres du Parlement européen à honorer les engagements de l’UE en faveur des objectifs climatiques, du plan zéro pollution et de l’engagement mondial sur le méthane et à maintenir le seuil proposé de 150 UGB pour les bovins, les porcins et la volaille.

Sources :  Eurogroup for Animals

Publié le 20/05/2023 16:32

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