Alors que le monde célèbre les 50 ans de la naissance du mouvement environnemental, il est temps de réévaluer ce que les politiciens, les entreprises et les particuliers peuvent faire pour relever les défis environnementaux qui menacent notre santé, notre prospérité, notre paix et notre planète. Stockholm+50 – une réunion internationale qui se tiendra du 2 au 3 juin à l’approche de la Journée mondiale de l’environnement – offre l’occasion de le faire.
L’objectif principal de Stockholm+50 est de conduire l’action vers le développement durable et la paix avec la nature. Une telle action est nécessaire de toute urgence alors que nous sommes confrontés à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, de la pollution et du gaspillage. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a décrit la triple crise planétaire comme « notre menace existentielle numéro un » qui nécessite « un effort urgent et total pour renverser la situation ».
Du côté positif, la toute première Conférence de Stockholm a laissé un héritage fort sur lequel nous pouvons nous appuyer. La réunion de 1972 a déclenché la création de ministères de l’environnement dans le monde entier, négocié des accords mondiaux pour protéger l’environnement et créé le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) – qui a été au cœur du mouvement environnemental. Ce mouvement a donné de nombreux résultats, allant de la protection de la couche d’ozone à l’élimination progressive de l’utilisation de l’essence au plomb en passant par la garantie que les espèces menacées ne disparaissent pas.
En raison de ce mouvement, le changement climatique, la perte de la nature et de la biodiversité, la pollution et le gaspillage sont des questions brûlantes sur toutes les lèvres. Les jeunes exigent des changements. Les gouvernements réagissent. L’ONU intensifie ses efforts, notamment en reconnaissant le droit humain à un environnement sain. Les financiers constatent de plus en plus que le temps est venu pour les entreprises et les pratiques qui nuisent à la planète.
La tâche consiste maintenant à transformer cette prise de conscience en action réelle et significative. C’est l’objectif principal de Stockholm+50. La conférence cherchera à établir un nouveau contrat sociétal qui repense notre consommation et notre production et la relation entre les humains et la nature. Elle mettra fortement l’accent sur un engagement significatif des jeunes, avec des consultations avant la réunion.
Stockholm+50 visera à accélérer la mise en œuvre de la Décennie d’action des Nations Unies, y compris le Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Accord de Paris et le Cadre mondial pour la biodiversité pour l’après-2020. Une série d’actions visant à commémorer le 50e anniversaire du PNUE (UNEP@50) contribuera également aux résultats politiques et aux travaux de Stockholm+50.
Réunion d’ouverture de la Conférence au Folkets Hus en 1972. Photo: Photo de l’ONU / Yutaka Nagata
Stockholm+50, avec la Journée mondiale de l’environnement, sera un point central autour duquel nous pourrons accélérer l’action contre la triple crise planétaire. Cette crise affecte tout le monde sur la planète, en ce moment. Elle ne fera que s’intensifier si nous n’agissons pas. Il est temps de s’impliquer avec Stockholm+50 et de faire notre part pour protéger notre avenir commun.
Publié le 01/02/2022 16:12
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